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SAN FRANCISCO À travers les yeux de... ALEXANDRE CAVALLI, producteur de l’exposition

09h20 - 11 septembre 2017 - par Info Clermont Métropole
SAN FRANCISCO À travers les yeux de... ALEXANDRE CAVALLI, producteur de l’exposition
Les lieux d’intérêt ne manquent pas ! - © ACTU_FOIRE_ITW© JM MILLOT (2)

[caption id="attachment_218219" align="aligncenter" width="800"] Les lieux d’intérêt ne manquent pas ![/caption] Pourquoi avoir choisi le thème de San Francisco ? Car c’est l’une des plus belles villes du Monde et un vrai exemple à suivre ! La Mairie est éclairée la nuit aux couleurs du drapeau LGBT, quel exemple d’audace, d’ouverture d’esprit et de tolérance. La ville recycle 80% de tous ses déchets, un modèle de développement urbain que les autres métropoles seraient bien inspirées de copier. Et puis ça me tenait à cœur personnellement car ça me rappelle mon adolescence et ça renvoie à une époque où un avenir radieux, de liberté et de fraternité, inspirait les jeunes... Comment faites-vous pour dénicher des pièces aussi rares ? C’est un long travail qui nécessite plusieurs années et de nombreux voyages sur place. J’ai arpenté la Californie pour dénicher des pièces rares, chez les antiquaires, dans les brocantes et puis au gré de rencontres... Je tiens à présenter des pièces authentiques et représentatives. Les visiteurs pourront ainsi admirer trois objets que je suis particulièrement fier de présenter. Le canoë d’un chercheur d’or datant de 1902 pour commencer. Le deuxième, j’ai mis deux ans à le trouver et il m’a coûté une fortune mais je ne regrette rien. Il s’agit d’un casque de conquistador espagnol. Il a plus de 500 ans et a fait la guerre. C’est un objet qui raconte à lui tout seul l’histoire de la Californie. Le dernier, c’est le plus vieil objet de l’exposition, il a 8 000 ans. C’est une flèche trouvée sur des sites de fouilles archéologiques datant de l’époque Clovis... c’est une pièce rare que les visiteurs pourront observer à l’entrée de l’expo, lorsque j’évoque les cultures amérindiennes de la côte Ouest. Quelle partie de l’exposition vous a demandé le plus de travail ? C’est le « Summer of love » (qui fête d’ailleurs ses 50 ans en 2017 !). J'ai fait fabriqué un grand sigle peace and love qui mesure près de 2 m de haut. Le public peut se l’approprier, s’asseoir dessus, se prendre en photo devant... Un conseil à nous donner pour la visite de votre exposition ? Prendre son temps...

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