Sylvain Georges jeune retraité du peloton

[caption id="attachment_214907" align="aligncenter" width="800"] Sylvain Georges a raccroché le vélo, sans regrets, mais il va continuer de suivre les coureurs du team (© Richard Brunel – La Montagne)[/caption]
Il est un tout jeune « retraité » du peloton. A l’automne dernier, en effet, Sylvain Georges a mis un terme à sa carrière de cycliste. 16 années passées dans le milieu, à courir aussi bien chez les amateurs que chez les professionnels. 16 belles années où son plus beau fait d’arme restera certainement cette victoire d’étape décrochée sur le Tour de Californie alors qu’il faisait partie de l’équipe AG2R La Mondiale. Revenu depuis 2014 chez les (très bons) amateurs du Team Pro-Immo, il a contribué aux résultats exceptionnels de la formation auvergnate. Deux années pleines, faites de victoires, de places d’honneur et plus important encore, de partage d’expérience avec les jeunes coureurs. A l’automne 2016, Sylvain a pourtant dit stop alors qu’il aurait pu rouler une saison supplémentaire sans problème. Impressions… « J’avais besoin de souffler, de faire une pause. Je ne voulais plus me mettre de contraintes. Depuis le 25 octobre, je n’ai d’ailleurs touché le vélo que quatre fois et celui-ci ne me manque pas », affirme d’emblée le Beaumontois.
Il faut dire qu’en parallèle, Sylvain Georges a entamé sa reconversion professionnelle auprès de Nicolas Roux. « Je m’occupe de la promotion chez Pro-Immo, avec la gestion et le suivi des programmes. Je contrôle que les chantiers se déroulent correctement », cadre l’ex-coureur, visiblement tout heureux d’entamer ce nouveau challenge où il doit ingurgiter des kilomètres de réglementations techniques.
Mais Sylvain Georges n’a pas coupé totalement les ponts avec le cyclisme. Outre un coup de main à la marque Ekoi, bien connue des amateurs de petite reine pour ses équipements, il va continuer d’encadrer les coureurs de Pro-Immo sur les entraînements cette année. Il ne tarit d’ailleurs pas d’éloges sur la qualité de l’effectif 2017. Et de citer un à un les hommes forts de l’équipe : Vimpère, Pereira, Lecuisinier, Bonnet, Fournet-Fayard, Lauck… « Je pense que ça va cartonner. Nous avons emmené un groupe restreint lors du stage. Il y a une unité et une cohésion encore plus grande. Théo est pour moi le leader incontestable de l’équipe. Avec Pierre Bonnet, je pense qu’il sera l’élément important du groupe », analyse l’ancien champion, qui fait un parallèle avec son ex-équipe du Creusot, véritable épouvantail du peloton à l’époque, où figuraient notamment Jean-Christophe Perrot et Yannick Martinez.
Sylvain Georges souhaite rendre hommage à Nicolas Roux, le patron du team, qui met ses coureurs dans les meilleures conditions – « cette équipe, c’est son 3e enfant » - et à Patrick Bulidon, le manager - « Il fait un travail pharamineux. Il mange et boit Pro-Immo » - Le trio peut compter aussi sur Jean-Philippe Duracka, le directeur sportif, indispensable rouage d’une formation redoutée par de nombreux adversaires sur les routes de France.
Le natif de Beaumont promet de se rendre sur toutes les courses locales. Cela tombe bien. Voilà que s’annonce en effet le circuit de la vallée des communes du Bédat. Rendez-vous le 26 février du côté de Blanzat. Sylvain Georges sera là. Dans la voiture cette fois…
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