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Florence Sauval : « le HBCAM 63 va pouvoir passer un cap à différents niveaux »

17h45 - 24 septembre 2025 - par Info Clermont Métropole
Florence Sauval : « le HBCAM 63 va pouvoir passer un cap à différents niveaux »
Florence Sauval, la manager, en haut à gauche, et ses joueuses veulent accéder au plus haut national.

Le Handball Clermont Auvergne Métropole 63 a présenté ses ambitions pour cette nouvelle saison en D2. Le club a le statut VAP (Voie d'accession au professionnalisme) pour jouer la montée en D1 féminine. Florence Sauval, la manager fait le point. 

Votre ambition, c'est de faire mieux chaque année. Ce serait donc de montée l'objectif ?

Oui, on ne va pas se cacher éternellement. Nos ambitions c'est de faire mieux et bien. On a fini 2e ex æquo de D2 donc on recherche cette première place. C'est l'objectif fixé par le staff et les joueuses. La cible, c'est cette première place synonyme de barrage face au 12e de Division Une (avec le statut de VAP : Voie d'Accès au Professionnalisme). Je n'ai pas de pression même si le HBCAM a un nouveau statut. J'ai des joueuses d'expériences, j'ai de la jeunesse, des assises, il y a matière à passer un cap. On doit être capable d'exprimer ses compétences le plus sereinement possible, tout en étant concentré. Il n'y aura pas de souci si on met tous les bons ingrédients. Mais on sera attendu désormais.

Cette nouvelle formule change beaucoup de choses ?

Il y a des étapes, on a mené des réflexions là-dessus. Il y a cette première phase régulière avec peu de matches sur la première partie et plus de densité à partir de janvier. Il y aura une trêve avec le mondial en décembre. Il faudra travailler sur cette première phase pour être première et décrocher le barrage d'accession. Il y aura une phase de play-off mais on ne rentrera pas tout de suite en quart de finale. Il y aura un mois de latence. Il faudra bien se préparer pour ces phases finales et aller chercher ce match de barrage. Être première c'est important et le barrage tout autant.

Vous vous êtes renforcées à l'intersaison ?

Sur les postes arrières, il y a eu beaucoup de bobos donc on a recruté plus largement pour durer toute la saison et ne pas avoir de souci pour maintenir un niveau de jeu élevé. Et aussi recruter des profils en lien avec le projet pour être plus solide et jouer plus vite. Il faut laisser le temps à ces nouvelles joueuses de s'intégrer, pour activer plus rapidement l'attaque-défense. On a montré déjà cette progression en Coupe de France. Il faut s'affirmer encore plus et être meilleur sur le jeu grand espace. On a su le montrer en Coupe de France. Pour faire venir les gens il faut que cela soit dynamique et attractif. Il faut aller vite !

Ce statut VAP est une excellente nouvelle pour le développement du club ?

Oui, c'est important pour notre club, avec toute cette envie de nos partenaires, du collectif, du staff... On attendait cette validation, c'est une super nouvelle car le HBCAM va pouvoir passer un cap et pas uniquement sur le plan sportif mais aussi pour le développement des structures et de son économie. Cela permet de mettre en place une véritable assise et la structure pour que l'on arrive progressivement à des objectifs qui sont ceux du haut niveau.

Le Handball a été touché cet été avec des clubs rétrogradés financièrement. La première obligation c'est d'être sain ?

Oui, il y a un cahier des charges, il faut faire attention à nos finances et notre structure a su relever les challenges des dernières saisons. La DNACG demande que tout soit respecté et dernièrement les clubs ont été en difficulté. On s'oriente plutôt aujourd'hui sur des finances saines ou avoir des fonds propres positifs pour assurer le bien-être d'une structure et ne pas dépenser plus que ce que l'on a. Il faut de la stabilité, être ambitieux mais mesuré, et mener de bonnes stratégies.

Le HBCAM a la 2e meilleure affluence de D2 féminine c'est aussi un signal fort de l'attractivité de l'équipe ?

Bien sûr. Nous avons l'outil pour se développer, et le handball devient de plus en plus attractif par ses résultats et ses valeurs que l'on dégage sur le terrain. C'est aussi un point important que nous développons. Il faut donner du plaisir aux gens et quand on peut se faire plaisir sur le terrain on ne peut donner que du bonheur aux spectateurs. On doit encore développer tout ça pour qu'il y ait une affluence encore plus importante. En tout cas, il y a tout pour le réaliser.

Avez-vous senti un effet JO il y a quelques mois ?

Je pense que oui, en D2 il y a eu des matches à guichets fermés comme au Havre, comme à Nantes. C'est extraordinaire, dans ce championnat qui est moins exposé que la D1. Cela veut dire que le handball féminin et le sport féminin intéressent. J'espère qu'il intéressera encore plus de partenaires.

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