Questions à Rémi Grosso

L’ancien Castrais a finalement rejoint l’ASM Clermont Auvergne plus vite que prévu, en tant que joker médical, suite à la blessure de Wesley Fofana. Heureux on imagine d’être arrivé à Clermont, comment allez-vous ? Physiquement plutôt pas mal. Je suis pro et j’ai essayé de m’entretenir, même si cela ne remplace pas le rythme des matches. Quelles sont les raisons de votre désamour avec Castres ? J’ai connu pas mal de pépins physiques d’un côté et il y a eu aussi des choix d’entraîneur, comme dans tous les clubs. Je les respecte. Je me suis retrouvé un peu dans une spirale négative. Mais ce sont les aléas d’une carrière de joueur de rugby professionnel. Et il fallait réagir. Le destin a fait que Clermont m’appelle. C’est très bien. Tout s’est fait très vite. Je suis très heureux. Comment jugez-vous ces premiers jours à Clermont ? Il y a forcément un peu de pression pour moi, avec la découverte d’un nouveau club et d’un nouveau groupe. Il faut aussi que j’assimile les systèmes de jeu. Je remercie le coach de m’avoir pris dans le groupe retenu face à Bayonne. Il me fait confiance et j’espère la lui rendre. En tout cas, je vais essayer d’apporter ma pierre à l’édifice. Ce ne sera pas simple car il y a un effectif bien rodé ici. Mon objectif est de m’intégrer le plus rapidement possible. Vous ne serez pas aligné à Castres, pas trop déçu ? Non au contraire. Il y a un contrat moral qui a été passé entre l’ASM et le Castres Olympique. Ce n’est pas plus mal. Cela aurait été compliqué pour moi d’aller jouer là-bas si rapidement. Mais je ferai le déplacement, j’ai encore quelques cartons à faire… (rires). Vous espérez marcher dans les pas de Rémi Lamerat on imagine… Forcément. Rémi a eu une intégration plus que parfaite. Il a fait les choses dans l’ordre, il est arrivé doucement, s’est intégré rapidement. Il a déjà conquis le cœur du public et des Auvergnats. Mais il se le « pèle », il fait le boulot ; Et puis tout le monde connaît ses qualités, aussi bien humaines que rugbystiques.