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Téléphonie : l’antenne de la discorde à Romagnat

00h00 - 20 février 2017 - par Info Clermont Métropole
Téléphonie : l’antenne de la discorde à Romagnat
- © ACTU_ANTENNE_ROMAGNAT

ACTU_ANTENNE_ROMAGNAT La grogne monte chez les riverains de la zone artisanale de l’Artière, située à cheval sur les communes de Romagnat et Beaumont. Dans leur collimateur ? Une antenne relais de téléphonie mobile de l’opérateur Free, installée à la hâte durant les vacances de Noël. « Elle a poussé en une journée. Elle est installée sur le terrain d’une entreprise située 14, rue Barbier d’Aubrée à Romagnat », précise Francis Debaisieux, l’un des riverains. Un petit nombre d’entre eux avait pourtant eu vent, mais tardivement, de cette implantation dont la commune de Romagnat a avalisé la déclaration préalable de travaux déposée par Free le 10 juin 2016 (une requête déposée par la suite par quatre riverains devant le Tribunal administratif de Clermont a été rejetée suite à une ordonnance en date du 9 janvier 2017). Depuis quelques semaines, le pylône, de forme cylindrique et disgracieux à souhait, a donc pris place dans le paysage. Avec 22 mètres de hauteur, il ne passe pas inaperçu, dans une zone qui ne manque déjà pas de verrues (poste électrique, ligne à haute tension). « Nous craignons deux choses, reprend Francis Debaisieux. D’une part, c’est le risque sanitaire éventuel, non seulement pour les riverains mais aussi pour tous les salariés et les chefs d’entreprise qui travaillent ou vivent ici. Cela concerne plusieurs centaines de personnes. D’autre part, il va y avoir une dévalorisation des biens immobiliers. » Les riverains ont écrit au président de Clermont Métropole, Olivier Bianchi, et à la députée Danielle Auroi. Pas de réponse pour l’instant… Seul Alain Néri, lui aussi député, les a reçus rapidement. Les intéressés promettent de ne pas en rester là. Outre une plus grande sensibilisation de la population, ils vont réaliser des mesures techniques dans les maisons alentours grâce à un appareil de mesure des champs de hautes fréquences. « Nous allons faire une cartographie précise de la puissance des champs et nous allons demander également à l’agence nationale des fréquences de venir faire des mesures », détaille Guy Cautenet, ancien professeur de physique à l’université, qui compte bien faire un travail « scientifique » sur le sujet. Cette histoire rappelle étrangement celle survenue sur la commune voisine de Beaumont, dont l’ancienne municipalité, qui après avoir longtemps prôné le principe de précaution dans ce domaine, avait finalement accepté de laisser installer une antenne-relais Orange sur les bâtiments des services techniques de la ville… et ce, sans concertation des riverains là aussi !

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