Cryothérapie : le coup de froid qui fait du bien
Au lendemain de leur défaite face à l’OM, lors des 16e de finales de la coupe de la Ligue, les joueurs du Clermont Foot se sont retrouvés chez CryO’ Moov pour une séance de cryothérapie. Objectif ? Assurer une meilleure récupération suite aux contusions du match. Le principe ? Durant 3 minutes, installés dans une cabine spécifique, leur corps a été soumis à des températures négatives comprises entre – 120° et – 160°, le tout grâce à l’azote. Impressions… « C’est beaucoup plus agréable qu’un bain d’eau froide, il n’y a aucune sensation de douleur », assure l’attaquant Thomas Guerbert. Quant au défenseur Cédric Avinel, il décrit une « sensation rafraîchissante ».
Selon Myriam Reveret, qui a ouvert depuis le début du mois d’octobre avec son mari cette enseigne installée 113 avenue de Cournon, à Aubière, la cryothérapie est connue depuis l’antiquité. « Ses bienfaits sont multiples et les plus connues étant les applications sportives, que ce soit en préparation de match, car elle permet d’engranger des charges de travail supérieures, ou pour la récupération d’après-match. Elle a un effet anti-inflammatoire, anti-œdémateux et c’est un antalgique naturel », souligne cette ancienne athlète.
Ici, on affiche une approche très professionnelle en se basant sur les protocoles définis par l’INSEP, à Paris. Plusieurs sportifs de haut niveau sont déjà venus effectuer quelques séances. Yannick Bourseaux afin de préparer les jeux paralympiques de Rio, les trailers Vincent Fadi et Yoan Meudec, les basketteurs du Clermont Basket... Des contacts ont été pris également avec l’ASM Clermont Auvergne.
Mais comme le fait remarquer Myriam Reveret, la cryothérapie ne s’adresse pas uniquement aux sportifs de haut niveau. Entorses, claquages et autres tendinites sont aussi le lot quotidien du pratiquant amateur. Car au-delà, la cryothérapie a montré son efficacité dans certaines pathologies. Des bienfaits confirmés par plusieurs études scientifiques. Elle permettrait ainsi de soulager les douleurs de l’arthrose, de la polyarthrite, certaines lombalgies chroniques, les douleurs induites par un rhumatisme inflammatoire comme la spondylarthrite… C’est pourquoi, CryO’ Moov est rentré en contact avec le centre anti-douleur du CHU de Clermont.
« Sur des douleurs chroniques, on peut faire des cures de cinq jours », assure Myriam Reveret.
Chez CryO’ Moov, les adeptes poursuivent la séance dans un espace détente attenant (avec tisanerie), histoire de « se laisser envahir par le froid ». Certains pourront compléter la cure par des séances individuelles d’aquabike, grâce à des cabines individuelles spécifiques mais aussi par du coaching sportif personnalisé autour d’équipements adaptés comme des Power Plate. Vaste programme…
Plus de renseignements : www.cryomoov.com
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