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Catherine Merlot : « La foire de Clermont-Cournon est devenue un marqueur de la rentrée en Auvergne. »

08h54 - 04 septembre 2017 - par Info Clermont Métropole
Catherine Merlot : « La foire de Clermont-Cournon est devenue un marqueur de la rentrée en Auvergne. »
- © ACTU_FOIRE_ITW_MERLOT

[caption id="attachment_218070" align="aligncenter" width="800"] Directrice générale de la Foire, Catherine Merlot est également présidente du groupement des foires de France (© J.-P. B.)[/caption] La directrice générale de la Foire internationale de Clermont-Cournon évoque la 40e édition de la manifestation qui se tient du 9 au 18 septembre sur le site de la Grande halle d’Auvergne. Info – La foire fête sa 40e édition, ce n’est pas rien, allez-vous marquer le coup ? Catherine Merlot – Oui, évidemment. En 40 ans, que de chemin parcouru. La première édition contemporaine fut organisée en 1978 au plan d’eau de Cournon. Celle-ci était l’héritière de la foire des Salins des années 50. Entre les baraquements des débuts et l’installation au parc des expositions de la Grande halle, en 2004, un joli chemin a été fait. La foire de Clermont-Cournon est devenue un vrai rituel, un marqueur de la rentrée en Auvergne. I. – Quels sont les temps forts de ce cru 2017 ? C. M. – Il y aura bien sûr l’exposition consacrée à San Francisco. Le producteur s’est attaché à présenter des pièces authentiques. La reconstitution historique est particulièrement bien faite. C’est une vraie plongée dans le passé et l’actualité de cette ville, digne d’un musée mais avec un côté plus interactif pour le grand public. Il a notamment reconstitué deux cellules de la prison d’Alcatraz où l’on peut se faire prendre en photo. Sinon, à l’occasion de cette 40e édition, nous ferons gagner 1.000 € chaque jour. On s’est attaché aussi cette année à ce que les visiteurs aient une pause, une parenthèse, à l’intérieur de chaque univers commercial. Ces activités prendront différentes formes comme des ateliers coiffure, maquillage et mode, le pavillon de la maison de demain ou encore un show-room motoculture en extérieur. Le digital va être développé. Nous allons mettre en place tout un plateau de web-TV, une animation avec des comédiens, histoire de rentrer en interaction avec le public. Parmi les autres temps forts, la CCI accueillera sur son stand près de 30 start-up, il y aura la soirée « génération Phydias » avec Boudu, le marché des produits locaux. Enfin, nous allons lancer notre mascotte officielle, Pikapink. Curieusement, pas une foire en France, des événements pourtant récurrents, n’avait de mascotte. I. – Où se classe la foire au niveau national ? C. M. – Elle figure toujours parmi les dix premières de France. On attend entre 140.000 et 150.000 visiteurs. Le public vient en très grande majorité du Puy-de-Dôme. Les gens sont toujours attachés à la foire de leur territoire. I. – Est-il aujourd’hui nécessaire de se réinventer, d’apporter chaque année des nouveautés ? C. M. – Comme toutes les foires expositions en France, nous sommes face à des défis auxquels nous n’étions pas confrontés il y a 30 ans ou même 15 ans. Nos foires sont des événements qui ont besoin de rester incontournables sur leur territoire, sans pour autant devenir des événements routiniers. C’est un sacré défi. Nous sommes avant tout des lieux de commerce, même si l’on met en place tout un programme d’animations. L’autre défi, c’est de pouvoir ré-enchanter l’expérience d’achat car nos visiteurs sont de plus en plus connectés et les sollicitations nombreuses. Il faut accompagner cela intelligemment, mettre du digital sur la manifestation et répondre aux standards actuels en termes d’achat et de pratiques. Nous nous retrouvons aujourd’hui dans ce grand marché du loisir, du divertissement et du commercial. Mais il faut que l’on reste un événement au service du territoire, aussi bien sur un plan économique que social, car nous avons toute notre raison d‘être. Pour certains exposants, dix jours, ça peut être long, surtout à l’heure des 35 heures. C’est pourquoi, nous avons créé une place des découvertes où des entreprises peuvent venir sur un ou deux jours. Les coûts d’exposition sont très réduits et cela permet de tester la manifestation. Enfin, un des axes que nous avons pris, c’est d’aller sur d’autres types d’événements à l’image du Grand Trail, organisé le 10 septembre, qui devrait battre son record de fréquentation. Avec lui, on attire de nouveaux publics et cela nous a permis de nouer également des partenariats qui rejaillissent sur la foire.

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