Fabrice Bouche
Le quatrième Mondial des Volcans de pétanque se déroulera du 28 au 31 juillet à la Maison des Sports et Place des Bughes à Clermont-Ferrand. Fabrice Bouche, son créateur et organisateur, évoque les contours et les perspectives de l’évènement …
[caption id="attachment_211735" align="aligncenter" width="800"] « Fort heureusement, ceux qui m’accompagnent dans cette aventure sont tous des amis… » © Valentin Uta[/caption]
INFO : Le Mondial fait déjà partie des « gros » rendez-vous nationaux dans sa discipline. Où le situez vous et pour quelles raisons ?
FABRICE BOUCHE : Aujourd‘hui, le Mondial se classe parmi les cinq évènements majeurs en France. Pour déterminer une telle position, il faut tenir compte de plusieurs paramètres. A Clermont, les prix attribués sont élevés, les meilleurs joueurs répondent présents, le public suit qu’il soit clermontois ou venant de l’extérieur. Et puis nous bénéficions avec le site Place des Bughes-Maison des Sports d’infrastructures remarquables.
I : Peut-on comparer le Mondial des Volcans au Mondial de Millau ou à la Marseillaise ?
F.B : La Marseillaise, ça reste un événement à part, quelque chose de grandiose et d’inimitable. Le Mondial de Millau, malheureusement, a disparu du calendrier. En réalité, nous ne voulons ressembler à personne. Mon idée, c’est de présenter un événement de qualité, où chacun peut jouer, l’élite, bien-sûr, les femmes, les jeunes, les V.I.P… On veut toujours s’améliorer en qualité, en accueil. Le Mondial des Volcans doit avoir sa propre identité.
I : Le Mondial en chiffres, ça donne quoi ?
F.B : C’est 3000 joueurs en 3 jours mais aussi 6000 spectateurs. C’est 60 personnes dans l’organisation directe et 60 personnes qui s’occupent des buvettes, soit 120 bénévoles sur le pont. Le budget de la manifestation atteint les 100.000 euros et 40.000 euros de prix sont distribués.
I : Des nouveautés sont-elles prévues pour cette 4ème édition ?
F.B : Pour la première fois, nous organisons des « randonnées urbaines » durant les trois jours. Elles s’adressent en particulier aux accompagnants des joueurs qui peuvent ainsi aller à la découverte de la ville. Le thème en sera « sur les pas de Saint-Jacques de Compostelle ». C’est aussi une façon d’introduire un peu de culture au milieu du sport.
I : Quelles sont les principales difficultés rencontrées en terme d’organisation ?
F.B : Bien-sûr, il faut trouver l’argent. Mais en réalité, les collectivités m’ont toujours suivi et particulièrement la ville de Clermont. Le principal problème tient peut-être à la communication : comment faire parler de la pétanque ? Et puis lorsqu’on organise, on fait aussi des jaloux. Fort heureusement, ceux qui m’accompagnent dans cette aventure de moi sont tous des amis…
I : Citez-nous quelques noms de joueurs présents à Clermont fin juillet ?
FB : Le Top 5 sera présent, c’est à dire Quintais, Suchaud, Fazzino, Foyot, Dylan Rocher…Qui dit Mondial dit aussi présence internationale. Les Malgaches défendront leur titre et il y aura aussi des équipes venues de Thaïlande, d’Espagne, de Belgique…
I : Pour 2017, vous nourrissez un projet…
FB : Nous devrions accueillir une étape du Masters. Ce serait le jeudi 27 juillet 2017, en prélude du Mondial. Les Masters amènent des spectateurs et de nouveaux médias, comme la chaîne de télévision « L’Équipe 21 ». Dans un moyen terme, on réfléchit aussi à l’organisation d’un championnat de France ou pourquoi pas d’un championnat du monde. Mais il nous faudra l’accord de la mairie…
I : La pétanque, est-ce plutôt un loisir, un sport, un spectacle, une tradition ?
F.B : Je la vois d’abord comme un loisir, avec le soleil et un chapeau sur la tête. C’est presque un art de vivre. Mais biensûr, au plus haut niveau, cela devient un sport qui requiert une certaine condition physique. Et puis, une finale de Mondial ou de Masters, c’est aussi un beau spectacle…
I : Clermont-Ferrand est-elle une « ville pétanque » ?
F.B : Assurément et depuis longtemps. La ville a accueilli de nombreuses manifestations, comme les championnats de France ou un congrès national, ces dernières années. Il y a même eu des championnats du monde en 1994. Sans oublier le National de Clermont qui tient son rang depuis 22 ans. Roger Quilliot, Serge Godard et, maintenant, Olivier Bianchi, les maires successifs, ont toujours soutenu la pétanque. Et ça compte, évidemment…
CV
1962
Naissance à Pont-du-Château.
1979
Participe au concours national du jeune footballeur. Il évolue alors sous les couleurs du CS Pont-du-Château.
1985
Première licence de pétanque à « La Pétanque de la ZUP ».
1991
Créé le club de « La Boule Le Central ».
1998
Élu au sein du Comité du Puy-de-Dôme de pétanque.
2000
Devient président du Comité du Puy-de-Dôme de pétanque.
2002
Organise le championnat de France de tête-à-tête et doublettes à Cournon
2008
Organisation du championnat de France triplettes à Clermont-Ferrand.
2013
Créé le « Mondial des Volcans » avec son nouveau club, le « Clermont Pétanque Auvergne ».
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