Des contrats territoriaux pour l'avenir écologique des rivières ou des forets

Vendredi 2 juin avait lieu la visite du chantier de renaturation du Bédat ainsi que la signature du contrat territorial « Rivières » à Cébazat. Ce nouveau contrat signé en partenariat avec le lycée agricole de Marmilhat, la ferme de Sarliève et Michelin, mais aussi l'agence de l'eau Loire-Bretagne, est en réalité un prolongement du contrat signé en 2019. C'est donc la « deuxième phase » du contrat qui s'engage. La spécificité de ce nouveau volet est l'intégration d'actions d'amélioration des pratiques agricoles, dans le but de limiter la dégradation de la ressource en eau.

Ce deuxième volet se veut beaucoup plus ambitieux que le premier avec notamment près de 5 millions d'euros investis sur 3 ans dans la restauration des milieux aquatiques, dans l'agriculture, mais aussi dans une certaine forme de continuité écologique.

Plus concrètement, cela veut dire entre autres des chantiers de rénovation, comme à Chamalières, où la Tiretaine sera restaurée au sein du parc de Beaulieu, mais aussi un rétablissement de la circulation piscicole sur l'Artière à Boisséjour, un projet de ferme écologique dans la Plaine de Sarliève, ou encore des campagnes de sensibilisation dans les écoles au sujet de la protection de l'environnement.

On a aussi eu droit à un exemple de ce qui avait déjà pu être fait avec ce genre de contrats territoriaux en visitant le chantier de renaturation du Bédat, à Cébazat donc. Une portion de la rivière a donc été renaturée, en déplaçant notamment son lit pour éviter des effondrements d'habitations, mais d'autres ajustements ont pu être faits pour permettre par exemple aux truites de pouvoir remonter le lit de la rivière.