Inversement, les villes de Lyon et d’Annecy concentrent moins de population à bas revenus, une situation que partagent peu de grandes villes. Chambéry et Grenoble se placent en position intermédiaire. A Lyon et Annecy, les catégories sociales aisées sont sur-représentées, et leur concentration est l'une des plus fortes observées parmi les pôles urbains français. Alors que 10 % des habitants de France métropolitaine gagnent plus de 37.200 euros annuels, les Lyonnais et les Annéciens sont respectivement 16 % et 15 % à dépasser ce seuil de revenu. La proximité de l'offre culturelle et de loisirs, (environnement urbain, réduction des coûts de transport…) justifierait la préférence des ménages riches pour certains villes-centres.
Les banlieues sont en moyenne plus riches que les centres urbains qu’elles entourent. Les faibles revenus y sont généralement moins fréquents, et les revenus élevés davantage présents. Annecy l’illustre particulièrement bien. La surreprésentation de populations aisées se retrouve aussi autour des autres villes étudiées, à l’exception de Saint-Étienne et Valence. Les revenus moyens y dominent, au détriment des revenus extrêmes.
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