Clermont-Ferrand ° C
dimanche

Ikea : 500.000 euros pour l’Institut Analgesia

09h42 - 09 janvier 2017 - par Info Clermont Métropole
Ikea : 500.000 euros pour l’Institut Analgesia
- © actu_ikea-analgesia-1612-07

actu_ikea-analgesia-1612-07 Ikea France devient l’un des principaux mécènes de l‘Institut Analgesia de Clermont-Ferrand. « Ikea France est l’un de nos plus importants mécènes. C’est un soutien majeur qui va nous permettre de développer nos recherches pour réduire et améliorer la prise en charge de la douleur », a déclaré le professeur Alain Eschalier, président de l’Institut Analgesia, spécialisée dans la recherche contre la douleur. « Aujourd’hui, plus de dix millions de français souffrent de douleurs chroniques, soit un adulte sur cinq. 88 millions de journées de travail sont impactées par an en France, et le mal de dos, est la première cause d’incapacité dans le monde. Mais les traitements sont anciens et l’innovation est en panne depuis au moins 20 ans. Il y a un réel besoin d’innovation », Directeur des relations sociales d’Ikea France, qui emploie 10.025 personnes (et 3ème entreprise étrangère créatrice d’emplois en France), Vincent Segui, a souligné : « Nous avons choisi l’Institut Analgesia, car la notion d’innovation est forte. Nous partageons la même approche de la douleur au travail, avec la conviction commune qu’il faut améliorer la santé et les conditions de travail de nos collaborateurs. Ikea a lancé voilà un an une politique de la santé au sein du groupe, formé des cadres et des personnels, et a enregistré une baisse de 9% des accidents de travail ».

Ikea Clermont pilote d’une étude

Les deux hommes ont signé une convention de mécénat qui associe pour une durée de trois ans, le leader de l’ameublement en France au 1er pôle européen dédié à l’innovation médicale contre la douleur. En outre, l’Institut Analgesia et Ikea France ont annoncé un partenariat pour une étude sur trois ans de la douleur auprès des salariés d’Ikea France. Elle sera menée avec 250 collaborateurs volontaires. Les magasins de Clermont-Ferrand et Saint-Etienne seront pilotes pour cette étude. Interrogé à propos d’une nouvelle molécule pouvant se substituer à la morphine, le profes-seur Eschalier a déclaré « Nous avons créé une start-up en 2012 pour fabriquer cette mo-lécule. Il faut du temps pour obtenir les bonnes formulations applicables à l’homme, et res-pecter la règlementation pour aboutir à un médicament pouvant se substituer à la morphine sans ses inconvénients. En 2018, nous allons lancer les premières études cliniques sur des volontaires sains, et l’année suivante ou en 2020, sur des patients volontaires. Nous en sommes là et les voyants sont au vert ».

0 commentaires
Envoyer un commentaire