Etudiant fauché cherche bons plans
Faute de rouler sur l'or, il faut savoir être débrouillard si l'on veut joindre les deux bouts ! Petit cours de survie pour garder la tête hors de l'eau pendant vos études. Malgré les aides publiques, les versements des parents, voire les petits boulots pratiqués à mi-temps, bon nombre d'étudiants peinent à régler leurs factures mensuelles. Pour ne pas en être réduit à sauter un repas sur deux, c'est tout au long du mois qu'il faut apprendre à ménager ses maigres revenus. Prenons le cas d'un étudiant fictif adepte du système D et des bons plans en tout genre, que nous appellerons Paul.
Limiter les frais incontournables
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Avec une bonne dose d'astuce, même un étudiant au petit budget peut profiter de la vie !© Toutes photos – Thinkstock[/caption] Le maître mot de la maîtrise des coûts est l'anticipation. L'ayant bien compris, notre jeune débrouillard de 20 ans a d'ailleurs fait très tôt sa demande au Crous pour obtenir un logement en cité universitaire. Comme la majorité de ses camarades, il a cependant dû se rabattre sur d'autres solutions, faute de place. Paul a donc commencé par chercher un appartement loué vide, comptant sur Emmaüs, les vide-greniers et les petites annonces pour le meubler. Un studio tout équipé le tentait aussi. Économies obligent, il a pourtant fini par se décider pour la location, bien moins onéreuse, d'une chambre confortable chez un particulier. Si ses frais de chauffage, d'électricité et d'accès internet sont compris dans son loyer, Paul doit toutefois gérer seul ses courses alimentaires. Pour limiter les dépenses, il profite à fond du resto U qui, pour quelques euros seulement, lui fournit un repas complet et équilibré. Le reste du temps, il évite les fast-foods et autres plats cuisinés. Car notre étudiant n'est pas dupe : il sait qu'un repas maison revient cinq à dix fois moins cher que ces plats préparés, tout en permettant de garder la ligne ! Sans être un pro des fourneaux, Paul se mitonne donc ses propres dîners dans sa kitchenette, en associant des basiques à moindre coût comme les pâtes, le riz et les pommes de terre, à des légumes en conserve ou frais. Avec une botte de poireaux à moins de 2 € passée à la poêle, c'est en effet deux ou trois repas qu'il prépare en une fois, tandis qu'à elle seule, une moitié de choux peut servir de base de salade ou de plat chaud pour deux semaines !
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