Isolation : la traque aux fuites énergétiques !
En hiver, jusqu'à 30 % de la chaleur d'un logement peut s'échapper par une toiture mal isolée et 20 à 25 % par les murs. Pour plus de confort et d'économie, traquer les fuites dans son logement est essentiel. Tour d'horizon des postes clefs à vérifier.
À l'heure où les coûts de l'énergie explosent, il est crucial de repérer et de corriger les dissipations énergétiques dans son logement. Une isolation défaillante entraîne non seulement du gaspillage, mais aussi un véritable manque à gagner sur vos factures. Découvrez comment traquer ces pertes invisibles pour gagner en confort.
Les bonnes raisons d'isoler
Bien isoler son logement permet de réduire ses factures, d'améliorer son confort au quotidien et de limiter son impact sur la biosphère. Selon l'Agence de la transition écologique (Ademe), traquer les fuites c'est d'abord réaliser des économies.
Moins de chaleur qui s'échappe, c'est une consommation de chauffage réduite - un poste qui représente à lui seul 66 % de la dépense énergétique d'un foyer. C'est aussi plus de confort : une ambiance plus agréable et plus saine avec des températures homogènes et une meilleure qualité de l'air. Le bien prend aussi plus de valeur, il a un meilleur classement sur l'étiquette énergie et pourra donc être loué ou vendu plus cher. C'est encore moins d'entretien ! Un logement bien isolé vieillit mieux. Cela limite notamment les risques de condensation et les dégradations sur les peintures, fenêtres et murs.
Les zones de déperdition thermique
Selon l'Ademe, les sources de déperdition de chaleur sont au nombre de sept. La plus importante est le toit, avec presque un tiers de l'énergie perdue dans la maison. « Plusieurs raisons expliquent ce phénomène. Tout d'abord, un toit présente une grande surface de contact entre l'intérieur et l'extérieur.
De plus, la toiture est exposée en permanence aux vents. Enfin, la chaleur produite dans la maison a tendance à monter - car moins dense - et à s'accumuler sous la toiture », explique l'Agence de la transition écologique.
Deuxième source : les murs. Mal isolés, ils laissent s'échapper entre 20 et 25 % de la chaleur. Il faut également surveiller la ventilation, les fenêtres, surtout en simple vitrage ou avec des joints dégradés.
Enfin, les planchers bas et les ponts thermiques. Il s'agit de zones de faiblesse dans l'isolation, souvent à la jonction entre les différents éléments du bâti.
Comment repérer les fuites ?
Une mauvaise isolation n'est ni invisible, ni silencieuse. Des signes peuvent vous alerter. Repérez les zones de moisissures, soyez vigilant quant aux variations de température d'une pièce à l'autre et soyez attentif à vos factures d'électricité qui peuvent grimper. Vous pouvez ensuite vous munir d'une caméra infrarouge qui permet de visualiser les zones de déperdition, ou bien confiez cette mission à un professionnel.
De même, faire réaliser un diagnostic de performance énergétique (DPE) vous donnera un état des lieux de votre logement, tandis qu'un audit énergétique fera un bilan détaillé. Enfin vous pouvez entreprendre un test d'infiltrométrie. Il s'agit d'une technique pour caractériser la perméabilité à l'air de l'enveloppe d'un bâtiment.



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