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Nathanaël Berthon : "J'ai toujours à coeur de bien faire à Super Besse"

07h31 - 17 janvier 2020 - par Info Clermont Métropole
Nathanaël Berthon :
Sur la 208 de Comtoyou Racing, Nathanaël Berthon se bat cette année contre les nouvelles voitures électriques. - © (twitter : ©jpboithias)

Changement d'équipe cette année pour le pilote clermontois qui fait ses armes sur la Peugeot 208 électrique du Team Sylvain Pussier Compétition. Le début du championnat est un peu difficile mais le grand "Nath" garde bon espoir...

I. - Quel regard portez-vous sur l'électrique appliqué à la compétition ?

Nathanël Berthon - C'est déjà quelque chose que je connais, de part l'e-Trophée Andros bien sûr, mais aussi à travers la Formule-E, où j'ai disputé trois courses. Tout l'Andros pro s'est mis à l'électrique. Le pilotage est complètement différent. C'est vrai que, personnellement, j'aime bien le bruit et les odeurs. Par contre, nous avons des sensations qui sont toujours aussi exceptionnelles car les voitures sont très performantes. Cela change pour le public et pour nous les pilotes. Mais l'on se bat toujours pour le chrono et la performance.   

I. - Comment gérez-vous l'afflux de puissance instantanée par rapport à un moteur thermique ? 

N. B. - C'est une gestion complètement différente. Il n'y a pas de boîte de vitesse. Il y a de la régénération dès qu'on lache l'accélérateur, ce qui provoque un freinage naturel de la voiture. La puissance est au maximum en permanence alors qu'une voiture thermique nécessite d'être dans les tours et dans les bons rapports. La voiture électrique possède aussi beaucoup plus de couple. Au début, tout cela est un peu déstabilisant car sur la glace, les roues patinent beaucoup. Il faut faire attention à plein de choses.          

I. - Le début du Trophée n'est pas tout à fait à la hauteur de vos espérances, comment expliquez-vous ce retrait au niveau des performances ?

N. B. - C'est vrai que j'avais l'habitude les autres années de me battre aux avant-postes à toutes les courses. Cette année, c'est un peu plus compliqué. Le début de saison, les deux premières courses notamment, ont été très difficiles car la voiture n'était pas complètement prête. Le changement bouleverse pas mal les habitudes des teams. Après, nous nous sommes bien améliorés lors du week-end à Isola 200 où nous avons décroché un podium. J'ai bon espoir qu'à Super Besse nous puissions nous battre pour la victoire. Je pense que nous allons progresser au fil des courses. Nous travaillons dur pour cela. Il n'y a pas de raison que ça ne marche pas.     

I. - Quelles sont les spécificités du circuit de Super Besse, aimez-vous courir dans le Sancy ?

N. B. - Il s'agit d'un circuit plutôt petit et assez étroit. Il n'est pas très rapide mais par contre il reste très technique. Ce n'est pas le circuit le plus impressionnant, où l'on prend le plus de risques. Mais c'est mon circuit de cœur car j'évolue devant mon public. Qui plus est, mes amis et ma famille sont présents chaque année. J'ai toujours à cœur de bien faire et de décrocher un bon résultat. Depuis que je fais l'Andros, j'ai quasiment toujours bien roulé à Super Besse. J'ai donc encore envie de briller en 2020.   

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