Fleur Mino - Il était une voix

[caption id="attachment_217961" align="aligncenter" width="800"] « Quand j’étais petite je chantais tout le temps. A trois ans, je disais que je voulais être chanteuse » © Ledroit-Perrin[/caption]
A l’affiche de nombreuses comédies musicales, cette soprano originaire de Cournon d’Auvergne vient de sortir « French Kiss », son premier disque. Un récital lyrique de musiques américaines qui couronne une carrière sans fausse note.
Montmartre, c’est terminé. Pour se rapprocher de sa famille et se sentir moins à l’étroit, Fleur Mino vient d’acheter un logement à Vichy. Une maison « dans son jus », précise-t-elle, dans laquelle la jeune femme envisage – si tout va bien - d’accueillir des artistes en résidence.
Fleur Mino ne dit pas son âge. Dans le métier, on préfère la discrétion. Avec son visage de poupée nimbé d’une longue chevelure blonde, elle semble avoir conservé la légèreté et l’insouciance de l’enfance.
« Interpréter un personnage »
Sa voix, cristalline et éclatante, est ce qu’elle a de plus précieux. Soprano professionnelle, elle a bouleversé l’auditoire des plus grands théâtres, enfilant tour à tour les costumes de la « Petite Sirène », de la Fée Bleue dans « Pinocchio », de Cunégonde dans « Candide », de Maria dans « West Side Story », de Maria Rainer dans « La Mélodie du Bonheur » ou encore de Cosette dans « Les Misérables. »
« Ce que j’aime dans l’art lyrique, c’est vivre et interpréter un personnage ; lui confier ma voix et mon corps. J’aime remplir une salle avec la voix, sans micro, accompagnée d’un orchestre. C’est aussi un moyen pour moi de me connecter à mes émotions » explique cette artiste à fleur de peau, qui compare son engagement physique à celui d’un sportif de haut niveau.
Fleur Mino vient de sortir sur le label Klarthe son premier album, « French Kiss », un récital lyrique avec piano sur un répertoire de musique américaine. Femme-caméléon, elle y fait ce qu’elle affectionne le plus : donner corps à des héros d’opéra, d’opérettes et de comédies musicales. Perdus ou éperdus, elle les ressuscite avec douceur, grâce et sensibilité. Bernstein, Rodgers, Moore ou Arlen apprécieraient l’hommage.
https://www.youtube.com/watch?v=9hczDJhqxvc
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