Thomas Deniaud : Passion foot
09h12 - 29 août 2016 - par Info Clermont Métropole
L’ancien joueur professionnel de football, qui a évolué deux saisons au Clermont Foot, a posé ses valises en Auvergne, où il a entamé une nouvelle vie.
Nous sommes le 26 septembre 1996. Dans la très disputée Ligue des champions, l’AJ Auxerre affronte les Glasgow Rangers. Les hommes de Guy Roux remporte ce match épique 2 à 1. Deux buts de Thomas Deniaud. L’intéressé se souvient de cette rencontre comme si c’était hier…
« Ça reste certainement mon plus beau fait d’armes. Je n’étais que la doublure de Lilian Laslandes à l’époque. J’ai disputé seulement deux matches de coupe d’Europe mais j’ai marqué trois buts. »
Un joli ratio pour cet attaquant percutant et athlétique. Thomas Deniaud, c’est 96 matches de Ligue 1 au compteur, 190 en Ligue 2… Une jolie carrière de footballeur professionnel qui l’a conduit à Auxerre, Angers, le Havre et Clermont notamment. Il faut dire que l’enfance du Nantais d’origine a été bercée par le ballon rond dans le sillage d’un papa fan des Canaris.
« Avec mon frère, il nous emmenait voir les matches à Marcel-Saupin puis à la Beaujoire. C’était l’époque des José Touré, Vahid Halilhodzic… »
DEUX SAISONS A CLERMONT
A 20 ans, Thomas quitte la Loire-Atlantique pour la Bourgogne. « J’ai intégré le centre de formation d’Auxerre en juillet 91. » En octobre de la même année, il dispute son premier match en Ligue 1.
« On jouait contre Monaco. On a fait match nul. J’avais au marquage Emmanuel Petit et je place une tête sur la barre suite à un centre de Daniel Dutuel, un Cantalou », se souvient le numéro 9.
Au total, il restera huit ans à Auxerre, entrecoupé par un passage à Angers. Suivront trois années au Havre, avant que Thomas Deniaud ne signe au Clermont Foot en 2002.
« Je me suis tout de suite plu ici. La première année, on était une vraie bande de potes. Je me rappelle du match contre Saint-Étienne, je marque un but de la tête et l’on gagne 1 à 0. »
La deuxième saison fut en revanche plus difficile, avec la crise de la fin de l’ère Dalan. Thomas a alors 33 ans. Songeant à sa reconversion, il signe l’année suivante à Yzeure en tant que joueur et responsable commercial du club. Trois années dans l’Allier, avec un bref passage à Vichy, avant de repartir en Touraine, pour suivre son épouse, mutée sur un autre site Michelin. Trois ans plus tard, retour à Clermont. Mais Thomas Deniaud n’a toujours pas raccroché les crampons. Il a joué à Monts, en Indre-et-Loire, avant d’évoluer à Ceyrat depuis 2014, en Promotion d’honneur… En parallèle, il dispute les matches entreprises avec l’AS Médicale Plus, le club cher à son pote « Philou » Amblard.
« Cette année, on a fait le doublé au niveau régional et joué en championnat de France. J’ai toujours aimé le foot pour le foot. Je suis un vrai passionné. »
Après avoir tâté un peu de gestion de patrimoine, Thomas Deniaud travaille depuis trois ans pour le compte d’Eurocave. S’il a conservé le ballon durant sa carrière, il est devenu désormais un spécialiste de la conservation de la liqueur de Bacchus.
« A Auxerre, j’ai appris à déguster le vin, sourit-il. J’ai la chance de travailler avec une enseigne très reconnue. Nous sommes leader sur le marché de la conservation du vin. Je me sens bien dans ce job car j’ai toujours voulu faire du commerce. »
A 45 ans, l’ancien pro est donc un homme épanoui. Il veille sur ses trois enfants, dont le plus grand vient tout juste d’intégrer le centre de formation du Clermont Foot. Visiblement, le fiston compte bien marcher dans les traces de son footballeur de père. Bon golfeur, Thomas Deniaud suit également l’ASM Clermont Auvergne… Il avoue : « je suis devenu plus rugby que foot. »
L’Auvergnat d’adoption n’hésite pas à saluer son ami Philippe Amblard : « il m’a fait découvrir la région. C’est grâce à lui si je suis encore là. »
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