MX-5. Adorable Mazda
En plus de 25 ans de production à travers plusieurs générations et près d'un million d'exemplaires produits, le petit cabriolet japonais fait peau neuve. Nous l'avons essayé pour vous.
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La 4eme mouture a été dessinée dans un style plus agressif que les précédentes[/caption]
Cette nouvelle mouture affiche une silhouette notoirement plus agressive que celle des précédentes toutes en rondeurs. Certains aiment, d'autres moins. Mais force est d'admettre que ce petit roadster a beaucoup d'allure et ne laisse aucun regard indifférent. Par ailleurs, les photos ne permettent pas d'imaginer comme il est petit et bas (1,22 m) et plus court (3,91 m) que l'ancien. C'est un choix de Mazda qui a voulu en faire une voiture plus compacte et surtout légère. Grace à l'utilisation de l'aluminium, son poids est redescendu à 975 kilos. C'est très peu aujourd'hui et il a une incidence sur le plaisir de conduite, la consommation et évidemment sur la pollution.
Deux moteurs au choix
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L'habitacle très réussi manque un peu de rangements[/caption]
Rassurez-vous, elle reste une propulsion plus amusante à conduire qu'une traction. Mazda propose deux moteurs au choix. Un 1,5 l de 131 ch (malus 250 euros) et un 2 litres de 160 chevaux (malus 1600 euros). Certes, cette dernière motorisation est plus excitante mais les 131 chevaux de la 1500 nous sont apparus amplement suffisants pour disposer d'accélérations vivifiantes d'autant qu'une boîte à 6 rapports commandée par un minuscule levier d'une précision chirurgicale, permet d'en tirer profit. Le zéro à cent km/h est effectué en 8,3 secondes pour une consommation moyenne de 7 litres aux 100 avec en prime une sonorité rageuse très présente aux oreilles. Que du bonheur ! C'est d'ailleurs, cette motorisation qui devrait être le plus vendue chez nous.
D'autant qu'un châssis merveilleusement équilibré autorise la quintessence de cette puissance (jolie rime). La voiture reste étonnamment agile grâce à sa répartition des masses idéales. La suspension sait rester confortable ce qui ne manquera pas d'agacer les purs et durs qui auraient préféré une voiture plus radicale. D'ailleurs, c'est amusant, voire troublant, la MX-5 distille une étonnante sensation de vitesse due au bruit, à l'assise très basse des passagers alors que son compteur reste dans des chiffres modestes acceptés par la loi. L'inverse de la BMW Série 7 essayée il y a peu où à 150 km/h, on a l'impression de rouler à 90 km/h. Décapotée, il faut ajouter quelques turbulences d'air qui accroissent cette perception mais rien d'excessif par rapport à une MGB de 1965 essayée récemment.
Décapotage en temps réel
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Commande de boîte géniale, précise et courte[/caption]
La MX-5 est équipée d'une capote en toile manuelle qui se manipule d'une seule main en n'exigeant pas de sortir de la voiture pour l'abaisser en moins de 5 secondes. Bien entendu, il faut en descendre pour la recapoter mais c'est une opération très aisée.
L'habitacle sympathique à l'œil est bien équipé surtout sur la version Sélection avec ses sièges Récaro et sa radio Bose à 9 HP intégrés dans les appuis-têtes. Mazda a voulu proposer une voiture la plus compacte possible et cela se paye au niveau de la praticité. Pas de vide-poches de tableau de bord ni dans les portes. Il y a quelques rangements mais ils sont mal placés. Si le coffre a été agrandi (130 DM3), il n'accueille que deux petites valises et exigera une galerie de coffre pour accroître sa capacité. Si la Mazda est une voiture excitante pour partir en week-end, sa compacité et son exiguïté intérieure n'en font pas le compromis idéal pour tous les jours de la semaine. Mais c'est un choix du constructeur.
Des prix attractifs
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Ses excellentes qualités dynamiques raviront son conducteur[/caption]
Ce petit bijou est en plus proposé à un tarif fort attractif puisque la gamme débute à 24 800 euros pour s'achever à 32 050 euros pour la 2 litres Sélection. À 26 900 euros la 1,5 l Dynamique offre déjà beaucoup notamment des sièges chauffants, un GPS et de belles jantes de 16 pouces de teinte noire. Dans toutes les versions, la MX-5 reste une voiture terriblement séduisante et qui donne de la joie. Notre société en a bien besoin.
Patrice Vergès
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