Thomas Ramette, le « dauphin du Supercross » 2022 est prêt à reprendre son trône

Le Bourguignon est prêt à dégainer pour l'ouverture de la saison de Supercross en France ce 24 juin à Clermont-Ferrand. Second du championnat de France et 2e du championnat d'Europe en 2022, Thomas Ramette a soif de première place.

La saison 2022 aura été synonyme de place d'honneur pour le pilote Yamaha GSM Dafy Michelin. Pourtant leader du championnat de France avant la dernière étape, Thomas s'est malheureusement écroulé dans la dernière ligne droite, laissant la première place à Cédric Soubeyras.

L'homme qui avait commencé la moto tout petit, à l'âge de 3 ans dans le jardin de ses grands-parents, a aujourd'hui faim de revanche, comme il nous l'a expliqué. « L'année dernière ça se joue à un rien, il y avait 4 petits points qui nous séparaient avec Cédric, l'équation elle était simple : je devais rester devant lui ou c'était perdu. »

Lui qui a commencé la compétition très tôt, à l'âge de 6 ans seulement, sait qu'il avait des choses à corriger pendant cette intersaison. « J'ai travaillé essentiellement sur mes points faibles, j'ai tout fait pour ne pas refaire les mêmes erreurs, explique-t-il, mais je sais que la bataille sera rude, parce que tous les autres ont fait exactement la même chose, mais c'est ce qui rendra la compétition encore plus intéressante à faire. »

Fan de l'ambiance

Spécialiste du Supercross, discipline qu'il préfère aujourd'hui au motocross, notamment en raison de ses genoux qui sont devenus fragiles avec le temps, il avoue surtout être fan de l'ambiance du Supercross : « Quand on est en motocross, en championnat de France, on court devant à peu près 2 000 personnes, 3 000 quand il y a vraiment du monde. En Supercross en moyenne tu cours devant 10 000 personnes, ça n'a rien à voir, tu es plus proche du public paradoxalement. Et puis l'intensité, la bagarre, les sauts, c'est le format en général qui me plaît au final. »

Grand amateur de Clermont-Ferrand et de sa région, dans laquelle il adore venir rouler, il confie que l'ambiance est particulière ici. « Venir à Clermont, pouvoir courir au Stade Marcel-Michelin, c'est quelque chose de spécial, il y a une ambiance ici qu'il n'y a nulle part ailleurs, avoue-t-il, et puis c'est doublement important pour moi parce que j'ai beaucoup d'amis dans le coin, qui peuvent venir me voir donc c'est cool. »

Rendez-vous donc le samedi 24 juin au Stade Marcel-Michelin, qui lance pour la 3^e fois après 2018 et 2019 la saison de Supercross en France.