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La Région remet les premiers boutons d'alerte aux femmes victimes de violences

08h04 - 31 mars 2022 - par Info Clermont Métropole
La Région remet les premiers boutons d'alerte aux femmes victimes de violences
Ce dispositif fonctionne comme une télécommande à distance, qui va donner des instructions à son Smartphone (© Charles Pietri).

A l'occasion de la Journée internationale des droits des femmes, le 8 mars dernier, plusieurs associations ont reçu les premiers boutons d'alerte destinés aux femmes victimes de violences. 700 boutons d'alerte seront remis au niveau régional.

A l'occasion de la Journée internationale des droits des femmes, le 8 mars dernier, Marie-Pierre Montoro-Sadoux, vice-présidente de la Région Auvergne-Rhône-Alpes déléguée à la Jeunesse, à la Famille et aux Séniors, Sandrine Chaix, Vice-présidente déléguée à l'Action sociale, et Renaud Pfeffer, Vice-président délégué à la Sécurité, ont remis à des associations rhodaniennes de premiers boutons d'alerte destinés aux femmes victimes de violences.

Au total, près de 700 boutons d'alerte seront remis à des associations couvrant l'ensemble du territoire régional.

Face à la montée des violences dont sont victimes les femmes, Laurent Wauquiez, Président de la Région Auvergne-Rhône-Alpes, présentait, en novembre dernier, de nouveaux dispositifs visant à lutter contre les violences faites aux femmes.

Parmi ces dispositifs, la Région avait alors misé sur une solution innovante de sécurité pour les femmes victimes de violences : un bouton d'alerte à porter sur soi, connecté et invisible, développé par MonShérif.

L'utilisation du bouton d'alerte MonShérif a d'ores et déjà été testée par des

associations d'accompagnement de femmes victimes de violences, qui ont salué son efficacité.

23 associations

Ainsi, ce sont près de 700 boutons d'alerte qui seront déployés sur l'ensemble du territoire régional et remis à 23 associations, dont 7 CIDFF, qui accompagnent des femmes victimes de violences partout en Auvergne-Rhône-Alpes.

Ce dispositif fonctionne comme une télécommande à distance, qui va donner des instructions à son Smartphone. Il permet d'anticiper et de déclencher, en toute discrétion, des alertes géolocalisées auprès de contacts enregistrés par l'utilisatrice (contacts personnels et/ou associatifs).

Les proches reçoivent alors la position géographique de la victime ainsi qu'un message que la porteuse du dispositif aura préalablement personnalisé. Les boutons d'alerte disposent aussi de capacités d'enregistrement, qui peuvent permettre d'obtenir des éléments matériels lors de procédures judiciaires, quand bien souvent ces derniers font défaut dans les affaires de violences conjugales. 

« Il est insupportable d'imaginer le quotidien fait de souffrances, de femmes et

d'enfants vivants dans des familles où règnent la peur, les cris et les coups

explique Marie-Pierre Montoro-Sadoux, Vice-présidente de la Région Auvergne-Rhône-

Alpes déléguée à la Jeunesse, à la Famille et aux Séniors. Se taire et ne rien faire reviendrait à cautionner l'inacceptable. C'est pourquoi, face à la montée de ces violences, nous lançons l'expérimentation d'une solution innovante de sécurité : le bouton d'alerte connecté et invisible MonShérif. Pour mener à bien cette expérimentation, la Région s'appuie sur le savoir-faire des associations de terrain, que je tiens à remercier pour leur engagement sans failles ».

« Ce bouton d'alerte est un outil complémentaire qui s'inscrit dans l'ensemble des dispositifs existants pour lutter contre les violences faites aux femmes. C'est un outil concret, simple d'utilisation, discret, qui, j'en suis convaincue, évitera des situations d'escalade de la violence. Nous devons agir pour ne plus subir ! », déclare Sandrine Chaix, Vice-présidente déléguée à l'Action sociale.

« La lutte contre les violences faites aux femmes est l'un des éléments fondamentaux du grand plan de sécurité adopté par la Région en juillet dernier. Il s'agit de travailler en lien étroit avec les acteurs de terrain, notamment les associations pour éradiquer ce fléau. », conclut Renaud Pfeffer, Vice-président délégué à la Sécurité.

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