AMV Cup : Romain Gioffre le funambule

[caption id="attachment_220675" align="aligncenter" width="800"] Romain Gioffre espère briller cette année encore à Super Besse.[/caption]
Le pilote moto puydômois, garagiste le plus « givré » du circuit, est engagé sur l’Andros en AMV Cup, le repaire des funambules sur glace !
Comment s’est passé pour toi le début de saison ?
J’ai connu quelques soucis car j’ai changé de marque de moto. Je suis passé d’une Beta 430 cm3 à une Honda 450 et les réglages étaient complètement différents. Je m’étais basé en fait sur les réglages de mon ancienne moto et ceux-ci n’avaient absolument rien à voir. La Honda a davantage de puissance et le pneu arrière travaille différemment. Au fil des courses, nous avons pu améliorer les choses, notamment au niveau de la pression des pneumatiques.
Tu effectues ta 4ème saison dans le trophée Andros, as-tu encore besoin de progresser ?
Oui bien sûr. Il y a toujours beaucoup de choses à apprendre. Les pistes évoluent tout le temps, la glace change constamment en fonction de la température ou du vent. Il faut sans cesse s’adapter. Et puis, nous étions 14 dans le peloton auparavant, désormais, nous sommes vingt pilotes motos. Cela fait beaucoup de monde sur la piste et le niveau de pilotage augmente d’année en année.
Comment se prépare-t-on pour une saison sur l’Andros ?
On se prépare physiquement tout d‘abord, ce que j’ai fait pendant six semaines à l’automne avec Nathanaël Berthon. Les courses durent dix tours, ce n’est certes pas très long mais cela reste très intense. Mentalement, il faut être solide aussi et surtout très précis techniquement.
Tu vas retrouver David Baffeleuf, alias « Ice Man », qui vient faire une pige à super Besse…
C’est le côté sympa du trophée. David est un ami à la base. Je n’oublie pas qu’au début, il m’a donné tous ses petits réglages et ses petites astuces. On va voir ce que cela va donner dans le Sancy. Mais quand nous allons mettre le casque sur la tête, on ne va pas manquer de se tirer la bourre. J’ai terminé 2ème à Super Besse l’an dernier, j’espère faire aussi bien cette année.
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