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Christine Dulac-Rougerie : « je sentais cette année un groupe fort et très uni »

10h11 - 19 juin 2017 - par Info Clermont Métropole
Christine Dulac-Rougerie : « je sentais cette année un groupe fort et très uni »
- © ACTU_ROUGERIE_CHRISTINE_A

[caption id="attachment_217340" align="aligncenter" width="640"] « L’ASM est très régulière dans la performance », affirme Christine Dulac-Rougerie[/caption] L’adjointe aux sports à la ville de Clermont-Ferrand, également vice-présidente à Clermont Auvergne Métropole, revient sur la victoire de l’ASM en TOP 14. I. – Quelques jours après la conquête du Brennus par l’ASM Clermont Auvergne, l’émotion est-elle retombée ? C. D.-R. – Oui, au moins l’émotion telle que nous l’avons vécu le soir du match. Je l’ai suivi personnellement au milieu des supporters rassemblés place de Jaude. Ce fut un moment très fort et je n’ai même pas pu me coucher. Dans le sport, nous recherchons ce type d’émotions. On sait qu’elles existent mais elles sont rares. Il faut donc en profiter au maximum quand elles surviennent. I. – Ce Brennus vient couronner une très belle saison avec deux finales et un titre ? C. D.-R. – On peut le voir comme ça. Ce titre reste la récompense ultime. Mais plus généralement, on s’aperçoit que le club continue à travailler sur le même schéma. L’ASM est très régulière dans la performance, toujours proche de jouer un titre. Et c’est bien là l’essentiel. Ces résultats démontrent l’importance du travail de fond qui est réalisé, avec notamment la formation des jeunes. Je suis ravie de voir que la politique sportive de la ville est parfaitement en adéquation avec celle du club. On essaye de développer cette démarche de formation dans les autres clubs que nous soutenons et nous avons des résultats. Citons par exemple le Stade Clermontois Natation avec son nouveau champion de France, Geoffroy Mathieu, le patinage avec Gabriella Papadakis et Guillaume Cizeron, le Clermont Athlé avec Renaud Lavillenie à la perche… Ce travail de formation doit être l’ADN de tous les clubs clermontois. I. – Après la défaite en finale de Champions Cup, étiez-vous confiante dans l’équipe à évacuer cette énorme frustration ? C. D.-R. – Je ne sais pas. C’est difficile à dire. J’ai bien sûr des échanges sur le ressenti du groupe avec Aurélien. Quand on parle de ça ensemble, c’est lui qui le décide. Après, je sentais cette année un groupe fort et très uni ; c’est un élément capital dans un sport collectif. La mixité entre les anciens et les jeunes joueurs a fonctionné à merveille. On a senti de la fraîcheur, de l’enthousiasme et un brin de fantaisie. I. – Arrivez-vous à faire la part des choses entre vos fonctions d’élue, qui demande un peu de recul, et celle de la supportrice de l’ASM, maman d’Aurélien ? C. D.-R. – Je suis une fan inconditionnelle d’Aurélien. Dès qu’on touche à lui, qu’on critique injustement l’homme, là on me retrouve devant… Mais Roro est aussi un grand garçon, il peut se défendre tout seul. Sinon, je souhaite que l’ASM soit la vraie locomotive pour tous les clubs clermontois et qu’il y ait des échanges entre eux. Les choses évoluent dans ce domaine. L’ASM invite des champions d’autres disciplines, le foot gaélique est venu effectuer une démonstration à la mi-temps d‘un match. Il est très important que les sportifs clermontois se mélangent. I. – Le Brennus, c’est bon pour l’image de la ville et de la Métropole ? C. D.-R. – Bien sûr. Olivier Bianchi l’a parfaitement dit ces derniers jours. Le Brennus, il appartient avant tout aux joueurs, au staff et à ses dirigeants. Ce sont eux qui l’ont gagné. Mais quelque part, tous les supporters ont aussi envie d’en avoir un petit bout. Toute cette joie, elle se réalise dans le partage. In fine, tout le monde peut se dire qu’il a contribué à sa façon à cette conquête du titre. Il y a bien sûr les supporters de la première heure, fidèles parmi les fidèles, et il y a aussi les Clermontois, les habitants de la Métropole et les Auvergnats qui ont été entraînés dans cette aventure. I. – Comment la ville et la Métropole soutiennent-elles le club ? C. D.-R. – Nous réalisons de l’achat sous la forme de prestation de services. Nous achetons notamment des places pour en faire profiter un public assez large qui va des écoles de rugby jusqu’aux maisons de retraite. Nous avons aussi du linéaire et du naming. Un soutien que nous apportons également au football et au basket.

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