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Nicolas Stoufflet « C’est la première fois que j’enregistre à Clermont »

00h05 - 06 février 2017 - par Info Clermont Métropole
Nicolas Stoufflet « C’est la première fois que j’enregistre à Clermont »
- © ACTU_STOUFLET (2)

ACTU_STOUFLET (2) Le Jeu des 1000 euros, l’émission culte de France Inter, sera enregistré à l’Opéra-Théâtre de Clermont-Ferrand le lundi 13 février à 18h30. Une sorte de retour aux sources pour son animateur… I – Comment expliquer la longévité du Jeu des 1000 euros ? Il aura 60 ans en 2018… N. S. – Sa longévité réside dans la combinaison de différents paramètres. D’une part, son excellente efficacité. C’est une construction assez simple, avec des questions envoyées par les auditeurs, des enregistrements au contact direct du public. Cette proximité, cette interactivité à tous les niveaux, font de nous des pionniers. A cette force incroyable s’ajoute un peu de chance : finalement, ce jeu n’a jamais changé d’horaire. Cela participe à la fidélisation, voire à l’attachement des auditeurs, qui se transmet d’une génération à l’autre. Il y a aussi le plaisir de la culture générale et des connaissances partagées à l’heure du déjeuner. I – Les audiences sont-elles toujours au rendez-vous ? N. S.On ne maintient pas seulement le jeu parce qu’il s’agit d’une institution. S’il continue sa route, c’est parce qu’il est très suivi. Finalement, son succès explique sa longévité. Quand j’ai commencé en 2008, on avait en gros un million d’auditeurs par jour. La progression se poursuit. Sur novembre-décembre 2016, nous étions à 1,350 millions d’auditeurs. C’est un vrai bonheur de savoir qu’un large public continue de nous suivre, car ce n’est pas un jeu facile, c’est un jeu intelligent, de culture générale. I – Le jeu ne s’est jamais essoufflé. C’est assez exceptionnel, non ? N. S. – C’est vraiment chouette. J’ai rencontré beaucoup d’auditeurs partout en France. Ils me disent que ce rendez-vous leur appartient, que c’est « leur » jeu. Ils se sentent complètement impliqués. Le partage d’une génération à l’autre se fait autour du repas, en allant chercher les enfants à l’école… C’est assez exceptionnel. Bien souvent, les jeunes auditeurs ont été biberonnés au Jeu des 1000 francs, puis des 1000 euros. I – Vous enregistrez le lundi 13 février à l’Opéra-Théâtre de Clermont. Pour vous, c’est un retour aux sources… N. S. - Complètement ! Je suis très heureux de revenir à Clermont-Ferrand. C’est presque un rêve, car j’y suis très attaché. J’y viens régulièrement pour voir ma famille, notamment ma mère et mon frère. Je suis complètement clermontois de cœur ! Je suis né à Chamalières, j’ai vécu 25 ans à Clermont-Ferrand. Si un jour, quand j’étais étudiant, on m’avait dit que j’allais monter sur la scène de l’Opéra-Théâtre, je ne l’aurais pas cru… Bien sûr, j’ai déjà enregistré dans le Puy-de-Dôme, notamment à Cébazat ou Royat, mais Clermont, c’est la première fois. C’est une sorte de consécration [il rit] ! Chaque jour, chaque enregistrement, chaque date sont différents. C’est vraiment un bonheur de faire partager ça à l’antenne. I – C’est l’association Lee Voirien, qui milite pour l’inclusion des personnes en situation de handicap dans le monde des valides, qui a pris l’initiative de vous inviter… N. S. – Oui. Ce sera l’occasion d’annoncer leur festival « Culture dans tous les sens ». Nous allons enregistrer deux émissions « adultes » et une spéciale « jeunes », avec le soutien de la mairie de Clermont. Elles seront diffusées les 15, 16 et 17 mars. Je précise qu’il n’y a pas de casting : nous sélectionnons et enregistrons le jour J à l’Opéra. Tout le monde peut venir pour jouer ou assister à l’émission. I – Vous avez travaillé à Info il y a quelques années… N. S.C’est vrai ! Tout en étudiant à la fac de droit à Clermont, j’ai fait des piges à La Montagne à Vichy, à Hebdo et à Info. Je couvrais un peu tous les domaines. Je faisais des essais de voiture, je couvrais des concerts de jazz… J’ai aussi travaillé dans un journal qui s’appelait La Liberté. Mais j’ai toujours été un amoureux de la radio. Etant étudiant, j’ai travaillé à Radio Riom. Puis à la fin de mes études, je me suis présenté à Radio Puy-de-Dôme, qui venait de se créer, et j’ai été pris. Depuis je n’ai pas arrêté... C’est un rêve de gosse qui s’est réalisé. Gamin, j’avais l’oreille collée au transistor, et depuis ma chambre, je voyais le puy de Dôme, avec cette antenne qui aujourd’hui diffuse France Inter.

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