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Train Paris-Clermont : de l'« Oxygène » en 2026

06h40 - 10 janvier 2023 - par Info Clermont Métropole
Train Paris-Clermont : de l'« Oxygène » en 2026
Avec son nez aérodynamique, le train « Oxygène » consommera moins d'énergie.

La SNCF a présenté les « maquettes » des rames des futurs trains pour la ligne Paris-Clermont-Ferrand. Nommés « Oxygène », ces 28 nouveaux trains doivent assurer un haut niveau de confort aux usagers en 2026. Cet investissement de 800 millions d'euros va redonner un peu d'éclat à une ligne en souffrance.

Le 15 décembre, sur le parvis de la gare de Clermont-Ferrand, les badauds et usagers de la ligne Clermont-Paris ont pu voir les « maquettes » des futures rames des trains « Oxygène » et les visiter. Et même essayer les sièges : rouge et très large pour les premières classes et bleu et plus étroits pour les secondes classes.

Le gros plus de ce nouveau train sera le confort des sièges fabriqués en France à Andrézieux par KFS Mobility, la stabilité à « grande » vitesse, les outils de connexion, l'accès des PMR en 1re et 2e classe et des rangements pour les bagages XXL. Cela manquait dans les anciens trains.

Construit par CAF entreprise très réputée du Pays basque espagnol, Oxygène utilise la même conception que le TGV, avec les roues entre les wagons et non dessous.

Il faudra quand même attendre un peu car les 28 nouveaux trains d'équilibre du territoire (TET) pour les lignes Paris - Clermont-Ferrand et Paris - Limoges - Toulouse seront en service en 2026. Cela permettra de passer dans le futur de 8 allers-retours quotidiens à 9.

Ces trains du Clermont-Paris continueront à utiliser le réseau Intercités et si le temps de voyage ne sera que légèrement écourté, le confort sera garanti (3h06 pour le direct « Le Volcan » et 3h15 pour les trains à 4 arrêts, soit 15 minutes de gagnées). En effet, ce train s'arrête et redémarre plus facilement.

connexions

Avec son design moderne, son nez plus fin, plus aérodynamique et plus économe en énergie, ce train offrira un coup de neuf par rapport aux anciens « Corails » ou « teoz ».

Ce « train du futur » comme l'appelait le Préfet Chopin, a un centre de gravité plus bas que les Corails. Il sera donc plus facile d'y taper à l'ordinateur sans avoir la nausée... Port USB, liseuse, prise de courant... tous les accessoires seront présents, enfin, autour des sièges comme la wifi dans les voitures.

Ces nouvelles rames offriront une capacité totale de 420 places (317 places en 2nde classe et 103 en 1ère), soit 20 places de plus qu'actuellement. Dans le cas de trains doublés, celles-ci offriront jusqu'à 840 places.

Elles proposeront un haut niveau de confort et d'équipement en 1re et 2e classe :

- Un accès autonome pour toutes les personnes à mobilité réduite depuis les quais et à l'intérieur du train avec, pour la première fois en France sur un train long parcours, le choix de la classe pour les utilisateurs de fauteuil roulant,

- Des sièges ergonomiques (réglage par commande électrique ou manuelle, repose-pied, tablettes, liseuses),

- Une information des voyageurs à bord en temps réel,

- Un système de vidéosurveillance embarqué,

- Un espace réservable pour dix vélos, équipé de prises,

- Un espace logistique pour une restauration de qualité

Les rames sont en cours de construction par CAF et remplaceront progressivement d'ici 2026 les trains Corail actuellement exploités sur les deux lignes. L'aménagement des voies et des quais (énergie, installations sable et vidange WC) ainsi que l'électrification du site se poursuivent jusqu'en 2023.

L'investissement réalisé se décompose ainsi : 700 M€ financés par l'État en tant qu'autorité organisatrice des TET pour la commande de 28 rames, 100 M€ financés par l'État en tant qu'autorité organisatrice des TET pour le développement de nouvelles installations de maintenance à Paris Austerlitz (technicentre de Masséna), Villeneuve- Saint-Georges (Technicentre Sud Est Européen), Clermont-Ferrand et Brive-La Gaillarde.

Près de 3 Md€ investis par SNCF Réseau et l'État pour les travaux d'infrastructure nécessaires pour régénérer le réseau (1 Md€ sur Paris- Clermont).

Deux programmes de modernisation du réseau qui permettront l'accueil du nouveau matériel roulant sur le réseau et des relèvements de vitesse : 130 M€ sur la ligne Paris - Clermont-Ferrand, dont les deux tiers sont financés par l'État et un tiers par la région Auvergne-Rhône-Alpes. Ce programme est accompagné d'un renforcement des installations fixes de traction électriques entre Melun et Moret d'un montant de 26 M€.

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