Les élus de droite réclament plus de sécurité

[caption id="attachment_224542" align="aligncenter" width="800"] Que ce soit à Jaude ou ailleurs, les élus de la droite et du centre déplorent la montée de la violence dans le centre-ville de Clermont[/caption]
« Sécurité à Clermont, il est temps de réagir ! » C’était le slogan choisi la semaine dernière par les élus du groupe « Rassemblement de la droite et du centre » à l’occasion d’une conférence de presse portant sur cette thématique. Réunis autour de Jean-Pierre Brenas, leur président, ils ont dressé, près d’une heure durant, un vrai réquisitoire sur l’absence de réaction de la mairie face à la série de faits divers survenus à Clermont durant le mois de septembre. Ils ont avancé également des propositions dans ce qui ressemble à la construction d’un programme en vue des échéances municipales de 2020. Morceaux choisis.
Le constat.
Pour Jean-Pierre Brenas, il est sans appel. « La violence gangrène le centre-ville. Les clermontois ont peur et le maire n’apporte pas de réponse appropriée compte-tenu du fait qu’il est le garant de la tranquillité publique. » S’il ne souhaite pas rendre Olivier Bianchi « responsable de tout », le chef de file de la droite ne veut pas que la municipalité parle d’un problème de moyen vis-à-vis de la police municipale. « Pour faire des bides culturels et événementiels, des millions, on en trouve. » Selon Jean-Pierre Brenas, une femme seule a peur aujourd’hui de traverser la place de Jaude à 20 heures. Et l’élu de lister les faits divers survenus ces dernières semaines : place du Changil, rue de la Treille, près de la gare où un trentenaire a été blessé au couteau, vers le square d’Assas avec un couple agressé pour un téléphone, à Fontgiève où un jeune couple a été frappé à la sortie d’une discothèque, sans oublier les deux crimes commis à Delille (viol d’une jeune femme) et Jaude (meurtre d’un jeune homme). « La violence s’est installée dans l’hypercentre et ces faits sont beaucoup plus graves que par le passé. »Les propositions de la droite.
« Nous voulons une police municipale plus forte, plus respectée et plus présente sur le terrain. » Pour cela, Jean-Pierre Brenas envisage de doubler le nombre de policiers municipaux à Clermont. « Le faire passer de 35 à 70 avec augmentation des plages horaires et un maillage du territoire quartier par quartier en fonction des difficultés. » Il souhaite également armer la police municipale et la former, tout en lançant une réflexion autour de la métropole afin d’harmoniser les moyens en matière de police. « Un policier municipal est aujourd’hui une cible privilégiée. Le refus d’Olivier Bianchi d’armer la police clermontoise est idéologique. Nous, nous sommes dans le pragmatisme. » [caption id="attachment_224543" align="aligncenter" width="800"]
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