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Nicolas Deschaux au soutien des associations

10h24 - 26 septembre 2016 - par Info Clermont Métropole

[caption id="attachment_212620" align="aligncenter" width="800"]spor_deschaux_2 « La santé du sport automobile passe par la bonne santé des associations or-ganisatrices », estime Nicolas Deschaux (© J.-P. B.)[/caption]

De passage à Vichy, à l’occasion du Speed Dragster, le président de la Fédération française de sport automobile (FFSA) a répondu à nos questions, quelques semaines seulement après sa réélection.

Info - Le dragster est une discipline à part dans le monde du sport automobile, étiez-vous déjà venu sur une épreuve ? Nicolas Deschaux - C’est une discipline que je connais peu. Culturellement, elle est très américaine. On compte une vingtaine d’épreuves sur le territoire français. Je considère qu’elle fait partie de la culture du sport automobile en général. J’étais donc très intéressé de pouvoir échanger, ici à Vichy, avec les pilotes et les organisateurs.

I. - Vous avez été réélu fin août pour un nouveau mandat à la tête de la Fédération française, une satisfaction pour vous on imagine ? N. D. - Bien sûr. C’est aussi une satisfaction pour les gens qui m’ont suivi avec l’élection d’un nouveau comité directeur. L’Auvergne est bien représentée puisque le président de la Ligue, Michel Durin, est l’un de mes vice-présidents, tandis que Josy Martin et Christine Lespiaucq font partie du comité.

I. - Quelles seront vos priorités pour le prochain mandat ? N. D. - C’est de poursuivre les actions que je mène depuis un grand nombre d’années. Tout d’abord, la santé du sport automobile passe par la bonne santé des associations organisatrices. Il faut donc être à l’écoute et à l’appui de ces dernières. Elles sont le vivier de nos épreuves et permettent à l’ensemble des pilotes de courir. Deuxième priorité, il faut trouver une vraie accessibilité au niveau des coûts. Tous nos réflexes réglementaires doivent être tournées autour de la réduction des coûts afin de favoriser la pratique.

I. - La FFSA sera présente au Mondial de l’auto, à Paris. Est-ce une vitrine pour vous ? N. D. - Elle sera présente à double titre car nous allons organiser la première étape de notre opération rallye-jeunes, la vraie pierre angulaire de notre politique de détection et d’accompagnement en matière de rallye. Plus largement, sur notre stand, le public pourra découvrir tout l’éventail de ce que nous faisons dans les différentes disciplines du sport automobile.

I. - L’opération Rallye-jeunes va justement évoluer en 2017… N. D. - Les deux pilotes sélectionnés au terme de cette opération courront dans le cadre du championnat junior dont nous poursuivons la structuration avec cette nouvelle formule. Aujourd’hui, c’est l’écurie M-Sport (Malcom Wilson) qui nous accompagne avec d’autres partenaires comme Michelin ou Yacco.

I. - Comment se présente le Tour de Corse qui a lieu dans quelques jours, alors qu’il est revenu dans le championnat WRC l’an dernier ? N. D. - Les choses se présentent plutôt bien. Nous avons réalisé un parcours avec un kilométrage supérieur tout en gardant le génome de cette épreuve à savoir un tracé endurant ; cette année, il irradie l’ensemble de l’Île de Beauté. Avec ses longues spéciales, il va être un vrai marqueur sportif pour l’ensemble des pilotes. En plus, notre champion du monde Sébastien Ogier peut jouer le titre là-bas. Nous sommes impatients d’y être. En parallèle, nous organisons le rallye « 10.000 virages » ouvert aux véhicules de prestige et nous avons créé le « Tour de Corse Ladies », ouvert aux pratiquantes féminines. Nous voulons nous ouvrir aux femmes et cette épreuve en sera une belle vitrine.

I. - En circuit, un championnat F4 va voir le jour en 2017, que peut-on en dire ? N. D. - Nous allons effectivement lancer ce championnat de France F4. Renault, qui était déjà notre partenaire, accentue encore son soutien. Le constructeur accompagnera le vainqueur à travers la Renault Academy qui est la filière naturelle d’accession des pilotes en Formule 1.

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