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Un peu de calme dans la maison

22h58 - 18 mars 2018 - par Info Clermont Métropole

[caption id="attachment_221659" align="aligncenter" width="800"] Thinkstock légende : Mal isolée, votre maison laisse passer tous les bruits, extérieurs comme intérieurs. Alors, avant de devenir fou, effectuez des petits travaux sur les cloisons, les portes et les fenêtres.[/caption] L'un des pires cauchemars des propriétaires ou des locataires, c'est bien le bruit. D'ailleurs, 40 % des Français s'estiment gênés par ce dernier dans leur logement. Qu'il soit causé par l'extérieur ou par le voisinage, le vacarme intempestif ou répété peut vite gâcher la vie et générer du stress. Pourtant, il existe bien des textes légaux censés définir les performances acoustiques minimales à respecter dans une habitation, à commencer par la nouvelle réglementation acoustique (NRA) qui s'applique à tous les logements neufs dont le permis de construire a été déposé après le 1er janvier 1996. Mais voilà, rien n'a été prévu pour le parc immobilier ancien. Dans ce cas de figure, si votre isolation phonique est désastreuse, pas de panique : il existe des solutions pour y remédier !

Identifier l'origine de la gêne

L'isolation acoustique d'un logement consiste à agir sur la transmission des bruits en absorbant les ondes sonores. La plupart du temps, les nuisances proviennent du plafond, des murs ou du sol. Pour obtenir la meilleure isolation, la première chose à faire est donc d'identifier le type de bruit qui cause les désagréments et vous rapproche peu à peu de la folie. S'agit-il plutôt de la rumeur extérieure (circulation routière, voie ferrée, trafic aérien etc.) ou d'un vacarme intérieur (télévision, musique, voix) ? Il peut aussi s'agir d'un bruit d'impact comme le déplacement des meubles ou de sons d'équipement comme celui d'une chasse d'eau ou de la ventilation. Cette expertise doit se faire à l'aide d'un outillage spécifique que seul un acousticien pourra réaliser. Ensuite, pour choisir les meilleurs matériaux isolants, il faut retenir que plus ils sont lourds, mieux ils isolent. Par exemple, une cloison en béton sera toujours plus opportune qu'un mur en plâtre. C'est ce qu'on appelle la loi de masse. De la même façon, il ne faut pas faire l'impasse sur les ouvertures de la maison comme les fenêtres ou les portes car elles laissent passer l'air et donc le bruit.

À chaque bruit sa solution

Lorsque vous aurez identifié les sons qui vous importunent tant, le moment sera venu de vous poser la question des matériaux à utiliser pour réaliser votre isolation. Si ce sont des bruits aériens extérieurs légers, de petits travaux sur l'étanchéité des fenêtres suffiront. Vous pouvez par exemple poser des joints en mousse ou une résine durcissable qui vous protègeront du tumulte de la rue. Mais si la gêne est trop importante, vous serez probablement contraint de changer vos fenêtres pour du double vitrage asymétrique avec une certification Cekal qui garantit la qualité de l'équipement. Cela réduira de moitié le niveau sonore. Pour lutter contre les bruits intérieurs, il faut traiter en priorité les cloisons. Vous pouvez installer une paroi simple type béton ou une paroi double constituée de deux éléments séparés par un isolant comme la laine de verre. Pour les problèmes de tuyauterie, des colliers d'isolation phonique ou des robinetteries acoustiques feront l'affaire. Enfin, les bruits d'impact peuvent être améliorés en changeant le revêtement de sol du logement de votre voisin. Évidemment, on mesure ici toute la difficulté car, à moins d'être un philanthrope avéré, celui-ci risque de vous demander avec peu de diplomatie d'aller voir ailleurs. Mais vous pouvez toujours poser un doublage sous votre plafond si le bruit ne se faufile pas par d'autres cloisons.

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