La CCI à l’heure des vœux

[caption id="attachment_220524" align="aligncenter" width="800"] - Claude Barbin en compagnie de ses vice-présidents et de la représentante du Préfet du Puy-de-Dôme.[/caption] En cette période de vœux, la Chambre de commerce et d’industrie du Puy-de-Dôme n’a pas fait exception à la règle. Et il y avait du monde, la semaine dernière, dans ses locaux clermontois, situés boulevard Lavoisier. Outre des personnalités civiles et militaires, on retrouvait bien sûr de nombreux représentants du monde économique. Claude Barbin, le président, a prononcé un discours fédérateur et rassembleur, offensif aussi, assénant au passage quelques coups de griffe à l’Etat. Dans une période de mutation du réseau des Chambres de commerce, les dirigeants de la CCI, à l’instar des élus des collectivités locales, ont dû en effet composer « avec la baisse récurrente des dotations de l’Etat ». Le président a fait les comptes : 1,5 million d’€ en moins dans les caisses de la CCI du Puy-de-Dôme. Conséquence ? Il a fallu prendre « des orientations stratégiques » qui conduiront à de nouvelles économies, notamment au niveau du parc immobilier de la chambre. Pour 2018, Claude Barbin a défini quatre axes principaux de travail. Premièrement, la synergie avec la Métropole, où il souhaite « un partenariat constructif » ; deuxièmement, la mutualisation, réalisée notamment avec la CCI d’Auvergne mais aussi avec la volonté de travailler sur ce sujet en compagnie de la Chambre des métiers et de l’artisanat ; troisièmement, la digitalisation de l’offre et des services de la CCI et enfin, l’attention portée au groupe ESC Clermont, un dossier « prioritaire » que Claude Barbin suit « personnellement ». [caption id="attachment_220525" align="aligncenter" width="800"] L’amphithéâtre de la CCI du Puy-de-Dôme était plein pour cette cérémonie de vœux.[/caption] Après avoir remercié les présidents de Michelin et Limagrain pour leur soutien sur des dossiers importants et complexes, le président a indiqué que l’année 2018 serait celle des « défis » pour la CCI. Et le premier d’entre eux constituera à « mettre en route la métropolisation économique ». Continuer à développer l’attractivité du territoire fera également partie des priorités. Et pour cela, pas question de se lancer dans une aventure individuelle ou en ordre dispersé… « Nous avons fait le choix de travailler collectivement. Misons sur l’audace. La compétitivité ne se décrète pas, elle se construit tous les jours. Il faut être fier de ce territoire », a souligné en substance Claude Barbin, persuadé qu’il se passe quelque chose de nouveau dans le département.